Le gouvernement a rejeté les allégations de destitution illégale de l’ancien vérificateur général Modou Ceesay, insistant sur le fait qu’il avait volontairement renoncé à son poste après avoir accepté une nomination au cabinet.
Dans une défense déposée devant la Cour suprême le 20 octobre 2025, le State Law Office a répondu à une action en justice intentée par M. Ceesay contre le procureur général et l’inspecteur général de la police, contestant les circonstances de son départ de ses fonctions.
La défense est étayée par une déclaration sous serment de Mod K. Ceesay, chef de cabinet et ministre des Affaires présidentielles, qui a déclaré qu’il était pleinement autorisé à parler au nom des accusés. Il a affirmé que les faits présentés dans le document étaient véridiques au meilleur de sa connaissance.
Selon l’État, l’ancien vérificateur général n’a pas été démis de ses fonctions par le président mais a cessé d’exercer ses fonctions après avoir accepté sa nomination au poste de ministre du Commerce, de l’Industrie, de l’Intégration régionale et de l’Emploi le 10 septembre 2025. Son acceptation, selon les responsables, était basée sur ses qualifications en finance, en investissement et en administration publique, et a été reconnue avec appréciation lors des discussions avec le président.
La défense affirme que M. Ceesay n’a jamais refusé le rôle ministériel et qu’il a donc dû quitter le bureau du vérificateur général à la suite de la nomination de Cherno Amadou Sowe à ce poste le même jour. Cependant, ils soutiennent qu’il a continué à occuper le poste, empêchant son successeur d’assumer ses fonctions.
Sur les allégations d’ingérence dans les opérations d’audit, l’État nie fermement toute forme d’implication présidentielle dans les affaires internes de la Cour des comptes nationale (NAO), affirmant que le président a défendu l’indépendance de l’institution.
La défense répond également aux plaintes concernant l’accès restreint à l’information d’audit. Les avocats du gouvernement soutiennent que les restrictions imposées à l’accès à la Société nationale de transformation et de commercialisation de la sécurité alimentaire étaient liées au secret bancaire, à la suite de préoccupations selon lesquelles l’auditeur aurait cherché à accéder à des données bancaires personnelles sans autorisation appropriée. De même, le refus de l’Autorité fiscale gambienne de publier l’intégralité de sa base de données sur les contribuables serait soutenu par la loi protégeant la confidentialité des contribuables.
L’État conteste en outre les allégations selon lesquelles l’ancien vérificateur général des comptes aurait été démis de ses fonctions de force, affirmant que ni le Président ni le chef de la police n’avaient ordonné une telle mesure.
Dans leur mémoire à la Cour suprême, les défendeurs ont soulevé deux questions clés pour une décision judiciaire : si M. Ceesay a jamais été officiellement destitué par le président et s’il pouvait légitimement rester en fonction après avoir accepté un poste ministériel et la nomination d’un successeur.
Le gouvernement a l’intention de s’appuyer sur les dispositions de la Constitution de 1997, ainsi que sur la loi de 2015 sur l’audit national, la loi sur les banques et la loi sur la taxe sur le revenu et la valeur ajoutée, dans le cadre de sa défense juridique. Les expositions comprennent des lettres officielles de nomination et d’acceptation, un communiqué de presse de la State House et un message médiatique de What’s On-Gambia.
La Cour suprême devrait fixer une date pour la prochaine audience, car l’affaire continue de susciter l’intérêt du public et de la gouvernance.
The post Le gouvernement nie les allégations de destitution illégale de l’ancien vérificateur général de ses fonctions appeared first on .
Le gouvernement a rejeté les allégations de destitution illégale de l’ancien vérificateur général Modou Ceesay, insistant sur le fait qu’il…
The post Le gouvernement nie les allégations de destitution illégale de l’ancien vérificateur général de ses fonctions appeared first on .