Par : Fatou Krubally
Le gouvernement de la Gambie a fermement démenti les allégations selon lesquelles des ministres auraient tenté d’interférer avec les rapports du vérificateur général, qualifiant ces allégations de « complètement fausses et sans fondement ».
Cette clarification fait suite à de récentes déclarations du Centre Edward Francis Small pour les droits et la justice (EFSCRJ) et d’autres groupes de la société civile, qui ont affirmé que des responsables gouvernementaux cherchaient à discréditer le National Audit Office (NAO) et à saper ses conclusions.
Dans sa réponse, le gouvernement a affirmé qu’il avait obtenu l’autorisation de publier des rapports d’audit avant leur débat prévu devant la Commission des comptes publics (PAC) et la Commission des entreprises publiques (PEC) de l’Assemblée nationale.
« Nous respectons pleinement l’indépendance du Bureau national d’audit et la procédure régulière établie en vertu de la Constitution de 1997 et de la loi NAO de 2015 », a déclaré le gouvernement.
« Une fois que les rapports d’audit sont soumis, ils sont examinés par le PAC et le PEC dans le cadre d’audiences publiques, et nous continuerons de coopérer pleinement, en fournissant des réponses et des documents de la direction au besoin. »
Le gouvernement a également insisté sur le fait qu’il ne fallait pas confondre le fait de répondre publiquement à la désinformation avec de l’ingérence. Selon la déclaration, les ministres et les hauts fonctionnaires ont la responsabilité de clarifier les inexactitudes et de fournir un contexte, en particulier lorsque les résultats de l’audit sont mal interprétés ou présentés hors contexte.
« La démystification de la désinformation n’arrête, n’influence ou n’entrave pas le processus parlementaire ou les fonctions statutaires du vérificateur général », a-t-il noté. « Des clarifications publiques complètent l’examen parlementaire en veillant à ce que les citoyens soient correctement informés pendant que le processus de surveillance suit son cours. »
Le gouvernement a également décrit les mesures à venir, y compris la soumission des réponses de la direction au CCP et au CEP, la mise en œuvre de mesures correctives lorsque les observations de vérification sont validées, le recouvrement des pertes confirmées et la poursuite lorsque la loi l’exige.
En outre, l’exécutif a félicité le Bureau national d’audit pour son travail et a réaffirmé son engagement à renforcer la préparation à l’audit dans tous les ministères, départements et agences. Les mesures en cours comprennent l’amélioration de la formation du personnel, l’amélioration de la tenue des registres et la présentation en temps voulu des comptes conformément aux normes nationales et internationales en matière d’audit.
La déclaration s’est conclue par un appel à la société civile, aux médias et aux autres parties prenantes pour qu’ils permettent au processus d’examen parlementaire de se dérouler sans préjudice, soulignant que la responsabilité et la transparence restent les principales priorités du gouvernement.
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Par : Fatou Krubally Le gouvernement de la Gambie a fermement démenti les allégations selon lesquelles des ministres auraient tenté d’interférer…
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